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JFAS - 4 Décembre 2025 - Strasbourg - Accompagnement des personnes en situation de handicap : Le rôle des aides soignants
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Entretien professionnel
24 juillet 2025
Les aides-soignantes sont un pilier du système de santé. Présentes à chaque étape du parcours de soin, elles accompagnent les patients au quotidien, assurent leur confort, veillent sur leur état de santé et soutiennent l’équipe soignante dans ses missions. Pour exercer ce métier avec justesse et efficacité, il ne suffit pas d’être bienveillant : il faut aussi mobiliser un large éventail de compétences techniques, humaines et relationnelles.
En tant qu'organisme de formation continue dédié aux soignants, qui aide les professionnels à développer leurs compétences tout au long de leur carrière.
Dans cet article et en tant qu’experts, on vous présente les compétences, qualités, les savoir-faire et savoir-être qui font la différence dans ce métier, ainsi que des exemples concrets pour les valoriser en entretien ou sur votre CV.
Pour bien comprendre ce qui fait la richesse du métier d’aide-soignante, nous devons faire le distinguo entre les compétences, les qualités, le savoir-faire et le savoir-être. Ces notions sont souvent utilisées ensemble, pourtant, ils désignent des réalités différentes et complémentaires.
Il s’agit d’une capacité technique ou théorique, acquise par la formation ou l’expérience, qui permet de réaliser efficacement une tâche ou un soin précis. Par exemple, savoir prendre la température d’un patient ou appliquer les règles d’hygiène.
Les qualités relèvent davantage de la personnalité et des aptitudes humaines innées ou développées au fil du temps. Elles ne s'apprennent pas dans les livres, mais elles sont essentielles à l'exercice du métier d’aide-soignante. L’empathie, la patience, la bienveillance, la discrétion ou encore la capacité à rester calme en situation de stress sont autant de qualités humaines précieuses qui favorisent une relation de confiance avec les patients et un travail d’équipe harmonieux.
Quant au savoir-faire, il désigne la capacité à mettre en œuvre, de manière concrète, les connaissances et compétences acquises. C’est l’art de bien faire un geste technique, de réaliser un soin dans le respect des protocoles, tout en tenant compte du confort et de la dignité du patient. Par exemple, savoir mobiliser une personne alitée sans lui faire mal, ou savoir accompagner une toilette dans le respect de l’intimité, relèvent du savoir-faire.
Enfin, le savoir-être renvoie à l’attitude, au comportement professionnel et à la posture relationnelle de l’aide-soignante. Il s’agit de la manière dont elle interagit avec les patients, leurs familles, et les membres de l’équipe soignante. Politesse, respect, sens de l’écoute, capacité d’adaptation, esprit d’équipe et ponctualité sont autant de facettes du savoir-être. Dans un métier centré sur l’humain, ce sont souvent ces qualités relationnelles qui font toute la différence au quotidien.
Le métier d’aide-soignante repose sur une grande technicité, un sens aigu de l’observation et une vraie capacité d’adaptation. Les compétences techniques d’une aide-soignante ne se limitent pas aux soins d’hygiène et de confort. Le référentiel 2021-2025 des aide-soignantes détaille un socle élargi et actualisé, indispensable pour garantir la qualité, la sécurité et la continuité des soins.
Ces compétences techniques, validées par la formation et l’expérience, sont indispensables pour exercer en toute sécurité et efficacité, en établissement comme à domicile. Elles s’articulent toujours avec l’observation clinique, l’adaptation à la singularité des patients et la collaboration interprofessionnelle.
Les compétences organisationnelles garantissent la qualité, la sécurité et l’efficacité des soins au sein d’un service de santé. Elles permettent à l’aide-soignante de répondre aux exigences d’un environnement souvent rythmé, imprévisible et collaboratif.
Au-delà des compétences techniques, ce sont les savoir-être qui distinguent une aide-soignante et font toute la valeur de son accompagnement au quotidien. Ces qualités humaines sont essentielles pour instaurer un climat de confiance, rassurer les patients et garantir la qualité du service rendu.
L’aide-soignante doit être capable de se mettre à la place de la personne soignée, de comprendre ses émotions, ses peurs ou ses douleurs, et d’y répondre avec bienveillance. L’écoute active consiste à prêter attention à la parole, mais aussi aux silences, aux gestes et aux signes non verbaux.
Exemple : Lorsqu’un patient âgé exprime son anxiété avant une intervention, l’aide-soignante prend le temps de l’écouter, de reformuler ses craintes et de le rassurer, ce qui contribue à apaiser son stress.
Certaines situations exigent du temps, de la persévérance et une grande délicatesse, notamment avec des personnes désorientées, douloureuses ou dépendantes.
Exemple : Accompagner un patient agité sans le brusquer, en répétant calmement les consignes et en respectant son rythme, permet d’éviter l’escalade et de préserver la relation de confiance.
La rigueur se traduit par le respect strict des protocoles, l’attention portée aux détails et la vigilance dans la réalisation des soins. Le sens des responsabilités implique de signaler toute anomalie, de transmettre les informations importantes et de veiller à la sécurité de chaque geste.
Exemple : Avant d’administrer un soin, l’aide-soignante vérifie systématiquement l’identité du patient et la conformité du matériel, évitant ainsi toute erreur.
L’aide-soignante est régulièrement dépositaire d’informations intimes sur la vie et la santé des patients. Elle doit faire preuve de discrétion, ne jamais divulguer ce qui lui est confié et respecter le secret professionnel en toutes circonstances.
Exemple : Ne jamais discuter de la situation d’un patient dans un lieu public ou devant d’autres patients.
Le travail en établissement de santé repose sur la collaboration. Savoir demander de l’aide, proposer son soutien à un collègue en difficulté, partager ses observations et participer aux transmissions sont des attitudes qui renforcent la cohésion et la qualité des soins.
Exemple : Lors d’une situation d’urgence, l’aide-soignante alerte l’équipe, prend en charge les premiers gestes et reste disponible pour soutenir ses collègues.
Le savoir-faire d’une aide-soignante se traduit par la capacité à mettre en pratique ses compétences techniques et relationnelles pour offrir un accompagnement personnalisé, sûr et efficace à chaque patient. Il s’agit d’une intelligence pratique, fondée sur l’observation, l’adaptation et la réactivité au quotidien.
L’aide-soignante ajuste en permanence ses gestes, son rythme et sa communication en fonction de l’état de santé, du moral, de la fatigue ou des troubles cognitifs de la personne accompagnée. Cette adaptation fine permet de respecter la dignité, de préserver l’autonomie et d’apporter un soutien adapté, qu’il s’agisse d’un patient en convalescence, d’une personne âgée désorientée ou d’un adulte en situation de handicap.
Exemple : Lorsqu’un patient est anxieux ou dépressif, l’aide-soignante privilégie une approche douce, rassurante, et prend le temps d’expliquer chaque geste pour limiter l’angoisse.
Un bon savoir-faire consiste à devancer les attentes des patients : proposer un verre d’eau, réajuster un coussin, placer la sonnette à portée de main, vérifier la température de la chambre ou préparer le matériel à l’avance. Cette attention aux détails contribue au confort et à la sécurité, et témoigne d’une véritable écoute des signaux, même non verbaux.
Exemple : Avant de quitter la chambre, l’aide-soignante vérifie que tout est à portée de main pour éviter à la personne de se lever inutilement, limitant ainsi les risques de chute.
L’observation attentive du patient fait partie intégrante du savoir-faire : surveiller l’appétit, la consommation d’eau, la couleur de la peau, l’état de vigilance ou les troubles du comportement permet de détecter précocement une dégradation et d’alerter l’équipe médicale.
Exemple : Si une personne âgée refuse de s’alimenter ou boit peu, l’aide-soignante en informe l’infirmier(e) pour adapter la prise en charge.
Chaque patient est unique, et son état peut varier d’un jour à l’autre. Une aide-soignante doit savoir ajuster ses gestes, son langage et son attitude en fonction du niveau de fatigue, de la douleur, de l’état émotionnel ou cognitif de la personne accompagnée. Cette capacité d’adaptation permet de préserver la dignité du patient et d’éviter les situations de stress ou d’incompréhension.
Exemple : Face à un patient désorienté, l’aide-soignante parle lentement, reformule calmement les consignes, limite les stimulations et s’assure d’un environnement rassurant.
Le savoir-faire, c’est aussi être attentif aux petits détails qui améliorent le confort et la sécurité d’un patient. Ajuster un coussin, proposer un verre d’eau, replacer la sonnette à portée de main ou refermer un volet trop lumineux sont autant d’attentions qui témoignent d’une vraie présence et d’une bonne écoute. Anticiper les besoins, c’est répondre avant même qu’on vous demande.
Exemple : Avant de quitter la chambre, l’aide-soignante vérifie que tout est à portée du patient, que la sonnette fonctionne et que la position dans le lit est confortable, réduisant ainsi le risque de chute ou de gêne.
En résumé, le savoir-faire d’une aide-soignante repose sur l’observation, l’adaptation, l’anticipation, la prise d’initiative raisonnée et la collaboration, pour garantir un accompagnement de qualité, centré sur la personne et en parfaite cohérence avec l’équipe soignante.
Exemple : En cas de chute, l’aide-soignante sécurise la personne, la rassure, observe les signes d’alerte et prévient immédiatement l’infirmier(e) pour l’évaluation clinique.
Exemple concret : après avoir accompagné un patient en fin de vie, une aide-soignante participe à un groupe d’analyse de pratique. Elle partage ses ressentis, reçoit des conseils de ses pairs et identifie qu’elle a su faire preuve d’écoute et de discrétion, mais qu’elle pourrait encore améliorer sa gestion du stress dans ces moments sensibles.
En combinant auto-évaluation, retours de l’équipe, formation continue et réflexion collective, chaque aide-soignante peut valoriser ses points forts, progresser dans sa pratique et s’adapter aux évolutions du métier. Cette démarche proactive est aussi un gage de qualité pour les patients et un levier d’épanouissement professionnel.
Les employeurs du secteur de la santé recherchent chez une aide-soignante bien plus que des compétences techniques : ils attendent une posture professionnelle irréprochable, une grande capacité d’adaptation et un engagement humain au quotidien. Voici les principaux critères sur lesquels les recruteurs sont particulièrement attentifs :
L’apparence, l’attitude et la manière de s’exprimer sont des éléments essentiels de la crédibilité professionnelle. Une aide-soignante doit porter une tenue adaptée, respecter les règles d’hygiène, adopter un langage clair et respectueux, et veiller à sa gestuelle auprès des patients comme de l’équipe. Cette posture rassure les patients et témoigne du sérieux et du respect des règles du métier.
Lors d’un entretien, il est fréquent que les recruteurs posent des questions sur la gestion du stress, et qu’ils demandent des exemples concrets de situations difficiles vécues, ou évaluent la capacité du candidat à s’intégrer dans une équipe pluridisciplinaire. Ils valorisent aussi la capacité à demander de l’aide, à transmettre les informations importantes, à respecter la confidentialité et à s’impliquer dans l’amélioration continue des pratiques.
Retenez que les recruteurs attendent d’une aide-soignante qu’elle conjugue maîtrise de soi, professionnalisme, adaptabilité et motivation, pour garantir la sécurité, la qualité et l’humanité des soins prodigués.
Un bon CV ne se contente pas de lister des missions : il raconte ce que vous savez faire, comment vous le faites et ce que cela apporte à l’équipe et aux patients. Pour sortir du lot, votre candidature doit mettre en lumière vos compétences, vos qualités humaines et votre engagement professionnel, de façon claire, concrète et adaptée au poste visé.
Plutôt que de simplement écrire "toilettes" ou "aide au repas", utilisez des formulations qui montrent votre savoir-faire et votre posture professionnelle. Voici quelques exemples efficaces :
Astuce : si possible, illustrez vos expériences avec des chiffres (nombre de patients, types de services, situations rencontrées) pour donner de la crédibilité à vos propos.