JFAS - 4 Décembre 2025 - Strasbourg - Accompagnement des personnes en situation de handicap : Le rôle des aides soignants

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Aide-soignante : quelles spécialisations envisager pour évoluer ?

Formations

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24 juillet 2025

 

La formation continue et la spécialisation sont devenues des leviers incontournables pour les aides-soignantes souhaitant enrichir leur pratique, évoluer professionnellement et donner encore plus de sens à leur métier. Face à l'évolution rapide du secteur de la santé, se spécialiser permet non seulement de répondre aux besoins croissants des établissements, mais aussi d'acquérir des compétences recherchées et de diversifier ses missions au quotidien.

Phosphoria est un organisme de formation continue dédié aux soignants, qui accompagne les professionnels du secteur dans leur montée en compétences et leur projet d'évolution.

Dans cet article, découvrez les formations et spécialisations possibles après votre diplôme d’aide-soignante, leurs conditions d’accès, ainsi que les débouchés et perspectives d’évolution qui s’offrent à vous.

 

 

Pourquoi se spécialiser après son diplôme d’aide-soignante ?

Au fil des années, il est normal d’avoir envie d’enrichir sa pratique, de relever de nouveaux défis ou simplement de sortir de la routine. Se spécialiser permet justement d’élargir ses horizons professionnels tout en renforçant ses compétences.

  • Élargir ses missions et redonner du sens à son quotidien : changer de service, s’ouvrir à d’autres publics, explorer une nouvelle dimension du soin (enfance, fin de vie, handicap…).
  • Se positionner comme référente dans un domaine : la spécialisation permet d’approfondir un champ précis (hygiène, gérontologie, bloc opératoire...) et de devenir une ressource clé dans son équipe.
  • Booster sa carrière et ses opportunités : que ce soit pour accéder à de nouveaux postes, évoluer en salaire ou se préparer à devenir infirmière, la spécialisation est un levier concret pour avancer.

 

 

Les spécialisations possibles pour une aide-soignante

 

Aide-soignant en gérontologie (ASG)

  • Missions : accompagnement des personnes âgées dépendantes, troubles cognitifs (Alzheimer, Parkinson), stimulation cognitive, soutien aux familles.
  • Formation : 20 à 24 jours (140 à 168h), certification reconnue, souvent financée par l’employeur ou l’ANFH.
  • Conditions d'accès : être aide-soignante diplômée, expérience en gériatrie souhaitée.
  • Débouchés : EHPAD, USLD, services Alzheimer, SSIAD.
  • Salaire indicatif : 1800€ brut/mois. En fin de carrière, son salaire s'élèvera à 2 464€ avec une prime d'ASG mensuelle brut de 90€.
  • Avantages : missions riches et humaines, spécialisation reconnue.
  • Inconvénients : charge émotionnelle, rythme parfois soutenu.

 

Aide-soignant en soins palliatifs

  • Missions : accompagnement de la fin de vie, gestion de la douleur, soutien psychologique.
  • Formation : cursus court (3 à 8 mois), labellisé DPC, alternance théorie/pratique.
  • Conditions d'accès : expérience souhaitée, motivation pour la fin de vie.
  • Débouchés : USP, HAD, services hospitaliers, EHPAD.
  • Salaire : 2400 € à 2800 € brut/mois.
  • Avantages : grande dimension humaine.
  • Inconvénients : charge émotionnelle importante.

 

Aide-soignant hygiéniste

  • Missions : prévention des infections nosocomiales, audits, formation interne.
  • Formation : formation courte (2 à 4 semaines), hygiène hospitalière.
  • Conditions d'accès : expérience en établissement, rigueur.
  • Débouchés : hôpitaux, cliniques, SSR, EHPAD.
  • Salaire : environ 2000 € brut/mois.
  • Avantages : missions transversales, expertise reconnue.
  • Inconvénients : veille réglementaire, responsabilité accrue.



 

Aide-soignant en bloc opératoire

  • Missions : rôle de circulant(e), préparation du matériel, stérilité.
  • Formation : formation interne, immersion pratique, pas de diplôme national.
  • Conditions d'accès : expérience exigée, rigueur.
  • Débouchés : blocs hospitaliers et cliniques.
  • Salaire : salaire minimum de 2700 € brut/mois.
  • Avantages : environnement technique stimulant.
  • Inconvénients : rythme intense, stress, horaires irréguliers.

 

 

Auxiliaire de puériculture

  • Missions : soins aux nourrissons et jeunes enfants.
  • Formation : passerelle avec dispense, 6 à 10 mois.
  • Conditions d'accès : dossier + sélection.
  • Débouchés : crèches, maternitsés, PMI.
  • Salaire : 1600 € à 2200 € brut/mois.
  • Avantages : relation avec les enfants.
  • Inconvénients : rythme soutenu, places limitées.


 

 

Accompagnant Éducatif et Social (AES)

  • Missions : soutien à l’autonomie, accompagnement social.
  • Formation : DE AES (1 an), dispenses possibles.
  • Conditions d'accès : motivation pour le social, être AS diplômée.
  • Débouchés : foyers, IME, MAS, domicile.
  • Salaire : 1900 € à 25000 € brut/mois.
  • Avantages : dimension humaine forte.
  • Inconvénients : rémunération parfois inférieure.

 

 

 

 

Vous pouvez aussi devenir infirmier / infirmière 

 

Points à détailler :

Devenir infirmier ou infirmière est l’une des évolutions les plus naturelles et valorisantes pour une aide-soignante souhaitant aller plus loin dans sa carrière. Ce projet demande de la préparation, mais il ouvre des perspectives riches, tant en responsabilités qu’en reconnaissance.

  • Conditions d’accès : pour intégrer un IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers), il faut justifier de 3 années d'expérience professionnelle en tant qu’aide-soignante, dans un établissement de santé ou un service médico-social. L’admission se fait via une sélection sur dossier et un entretien de motivation.
  • Formation : le cursus IDE dure 3 ans et alterne des périodes de formation théorique (anatomie, pharmacologie, pathologies, éthique, etc.) et des stages pratiques en hôpital, clinique ou structure médico-sociale. Il débouche sur l’obtention du Diplôme d’État d’Infirmier.
  • Financement : plusieurs dispositifs existent pour accompagner cette reconversion longue : CPF, plan de développement des compétences, ANFH (pour les agents de la fonction publique hospitalière), ou encore Transitions Pro (ex-Fongecif). Le salaire peut également être maintenu sous conditions via une mise en disponibilité ou un congé de formation professionnelle.
  • Débouchés : les infirmiers diplômés peuvent exercer dans presque tous les services hospitaliers (médecine, chirurgie, urgences, maternité…), en soins à domicile, en libéral, ou se spécialiser plus tard (infirmier anesthésiste, puéricultrice, cadre de santé, etc.).
  • Avantages : devenir infirmier, c’est accéder à davantage de responsabilités, pouvoir poser des actes médicaux, travailler de manière plus autonome, bénéficier d’une meilleure rémunération, et construire une carrière évolutive. C’est aussi une opportunité d’exercer dans une grande diversité de contextes et d’environnements.

 



 

Comment financer une spécialisation en tant qu’aide-soignante ?

Se former a un coût, mais de nombreuses aides existent pour permettre aux aides-soignantes d'accéder à une spécialisation sans freins financiers. Voici les principaux dispositifs à connaître :

  • Plan de développement des compétences : proposé par l’employeur dans le cadre de la formation continue. Il permet à un salarié de suivre une formation en lien avec les besoins du service. Le coût pédagogique est pris en charge, et la rémunération est maintenue pendant le temps de la formation.
  • CPF (Compte Personnel de Formation) : chaque salarié cumule un budget formation tout au long de sa carrière. Il peut être mobilisé directement via le site ou l’application MonCompteFormation.gouv pour financer des formations certifiantes ou qualifiantes, en lien avec son projet professionnel.
  • ANFH (Association Nationale pour la Formation du personnel Hospitalier) : pour les aides-soignantes travaillant dans la fonction publique hospitalière. Elle propose des financements spécifiques pour les actions de formation, y compris pour les projets de spécialisation ou d’évolution vers infirmier.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre article “Quels financements pour les formations d’aide-soignante ?” >

 

 

Comment choisir la spécialisation qui vous correspond ?

Choisir une spécialisation, c’est faire un pas important dans sa carrière. Pour que ce choix soit durable et épanouissant, il est essentiel de bien réfléchir à ses aspirations, à son rythme de vie et aux opportunités concrètes.

  • S’appuyer sur ses valeurs et ses envies profondes : aimez-vous le contact avec les enfants ? Êtes-vous particulièrement à l’aise dans l’accompagnement de la fin de vie ? Préférez-vous les gestes techniques ou la relation d’aide ? Chaque spécialisation correspond à un univers particulier, et mieux vous vous connaîtrez, plus votre choix sera pertinent.
  • Tenir compte de sa vie personnelle : certaines spécialités impliquent des horaires décalés, du travail de nuit ou de week-end, des déplacements ou une forte charge émotionnelle. Avant de vous lancer, pensez à l’impact concret sur votre quotidien : compatibilité avec votre vie de famille, votre niveau d’énergie, ou vos contraintes personnelles.
  • Échanger avec son cadre de santé ou le service RH : ces interlocuteurs peuvent vous aider à identifier les besoins actuels dans l’établissement, les projets en cours, et les formations financées ou encouragées en interne. Ils peuvent également vous orienter vers un parcours adapté à votre profil et à vos expériences.
  • S’informer concrètement sur le métier visé : rien ne vaut le terrain pour affiner un projet. N’hésitez pas à demander une immersion dans un service, à interroger des collègues spécialisés, ou à participer à des forums, journées portes ouvertes ou salons professionnels. Cela vous permettra de confronter votre idée à la réalité et d’éviter les mauvaises surprises.

 

Se spécialiser, c’est bien plus qu’une formation : c’est un tremplin pour évoluer dans son métier, retrouver du sens et répondre aux besoins actuels des patients. Que vous souhaitiez vous orienter vers la puériculture, les soins palliatifs ou devenir infirmier, la formation continue est un formidable levier d’épanouissement professionnel