JFAS - 4 Décembre 2025 - Strasbourg - Accompagnement des personnes en situation de handicap : Le rôle des aides soignants

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6 compétences pour être un bon chef de service hospitalier

Management

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24 septembre 2025


Devenir chef de service hospitalier ne repose pas uniquement sur l’expérience clinique ou l’expertise médicale. Pour assumer ce rôle central dans l’hôpital, il faut développer un ensemble de compétences clés qui vont bien au-delà du soin.

Un chef de service doit savoir :

  • prendre des décisions médicales complexes avec rigueur et discernement,
  • organiser et manager une équipe pluridisciplinaire,
  • communiquer avec justesse, aussi bien avec les familles qu’avec les soignants,
  • transmettre son savoir et former les générations futures,
  • anticiper les évolutions de sa spécialité et défendre les besoins de son service auprès de l’institution,
  • tout en incarnant au quotidien des valeurs humaines, éthiques et exemplaires.
     

Ces compétences multiples font de lui à la fois un expert, un leader et un pédagogue. Dans cet article, nous allons les explorer en détail pour comprendre ce qui fait la singularité et l’exigence de cette fonction, et comment la formation continue peut aider à les acquérir ou les renforcer.

 

Chez Phosphoria, organisme de formation pour les établissements de santé spécialisé dans les formations continues pour les chefs de service et les professionnels de santé, nous accompagnons les responsables hospitaliers dans le développement de ces compétences, pour leur permettre d’exercer leur rôle avec plus de sérénité et d’efficacité.

 

 

Des compétences managériales et organisationnelles

Le chef de service est un vrai chef d’orchestre. Sans ses compétences en organisation et en management, un service hospitalier tournerait vite au chaos. C’est lui qui assure la fluidité et la cohérence de l’ensemble des activités médicales et soignantes.

 

Compétence en planification et coordination des activités médicales et paramédicales pour garantir la continuité des soins

Un service hospitalier est une véritable fourmilière : patients qui entrent et sortent, examens à programmer, interventions à planifier, urgences à gérer, sans oublier la vie normale du service (consultations, hospitalisations, soins courants).
 Le chef de service doit :

  • établir des plannings de gardes et d’astreintes qui couvrent 24h/24, 7j/7,
     
  • coordonner les différentes activités (consultations, blocs opératoires, hospitalisations, suivi post-soins),
     
  • répartir équitablement la charge de travail entre les praticiens, internes et équipes paramédicales.

     

 

Aptitude à réagir rapidement aux aléas et à piloter une équipe en situation de crise

L’hôpital, c’est aussi l’imprévu permanent : absences de dernière minute, panne d’équipement, afflux massif de patients, épidémies saisonnières. Le chef de service doit faire preuve d’adaptabilité et de sang-froid.

 

Capacité à prendre des décisions rapides et justes 

Le management, c’est aussi savoir prendre des décisions rapides et parfois difficiles. Le chef de service doit :

  • arbitrer les désaccords entre médecins,
     
  • gérer les tensions entre équipes médicales et paramédicales,
     
  • prendre position dans des débats éthiques ou organisationnels.

 

 

Savoir-faire en leadership et en dynamique d’équipe

Un service ne peut pas fonctionner sans esprit collectif. Le chef de service est celui qui :

  • impulse une culture commune (qualité, sécurité, respect),
     
  • valorise les réussites et encourage son équipe,
     
  • met en place des moments d’échange (staffs, réunions de débriefing, groupes de réflexion)

 

 

 

Des qualités de communication au service du soin et de l’équipe

La communication en santé est sans doute l’une des compétences les plus délicates à maîtriser pour un chef de service. Elle ne se limite pas à transmettre des informations médicales : il s’agit de trouver les bons mots, au bon moment, face à des interlocuteurs très différents (patients, familles, équipes, direction).

 

Compétence en communication médicale adaptée : clarté, pédagogie, gestion des émotions et maintien de la confiance des familles

La relation de confiance avec les familles repose sur une communication claire, régulière et adaptée. Les proches vivent souvent des situations d’incertitude et d’angoisse, et le chef de service doit être capable de leur donner des repères.

Cela implique plusieurs compétences précises :

  • Clarté du langage : éviter le jargon médical, expliquer simplement les situations et les décisions.
     
  • Cohérence des informations : veiller à ce que les familles entendent le même message, quel que soit le professionnel rencontré dans le service.
     
  • Gestion des émotions : accueillir l’inquiétude, la colère ou la tristesse sans les nier, et répondre avec une posture calme et rassurante.
     
  • Régularité des échanges : tenir les familles informées des évolutions, même minimes, pour éviter le sentiment d’abandon ou d’exclusion.
     
  • Transparence : dire ce qui est sûr, ce qui est incertain, et ce qui reste encore à déterminer, afin de préserver la confiance sur le long terme.
     

En combinant ces dimensions, le chef de service installe un climat de sécurité relationnelle. Les familles comprennent qu’elles peuvent poser leurs questions, recevoir des réponses fiables et être associées aux décisions médicales, sans jamais avoir l’impression d’être mises à l’écart.

 

 

Capacité à diffuser une information cohérente et accessible, à justifier les choix médicaux ou organisationnels 

La communication du chef de service ne concerne pas uniquement les patients et leurs proches : elle est aussi centrale pour la bonne cohésion de l’équipe médicale et paramédicale. Le rôle d’un chef de service est de s’assurer que chaque membre de l’équipe dispose des mêmes informations et comprenne les orientations prises.

Cela repose sur plusieurs points clés :

  • Clarté et accessibilité du discours : transformer les décisions médicales complexes en consignes simples et applicables par tous, du praticien senior à l’aide-soignant.
     
  • Cohérence de l’information : diffuser un message homogène, éviter les contradictions et harmoniser les pratiques entre médecins.
     
  • Justification des choix : expliquer pourquoi un protocole change ou pourquoi une nouvelle organisation est mise en place, afin d’obtenir l’adhésion des équipes plutôt qu’une simple application mécanique.
     
  • Circulation ascendante et descendante : permettre à l’information de remonter du terrain (infirmiers, internes, techniciens) tout autant qu’elle descend de la direction. Le chef de service joue un rôle de relais bidirectionnel.
     
  • Adaptation au public : savoir moduler son discours selon qu’il s’adresse à des internes en formation, à des médecins expérimentés ou à des soignants paramédicaux.

 

 

Aptitude à délivrer un message rapide, précis et rassurant auprès des patients, familles, équipes et direction lors d’événements critiques

Dans un service hospitalier, les crises sont inévitables : incident médical, décès imprévu, afflux massif de patients, dysfonctionnement technique majeur, tensions médiatisées. Le chef de service est le premier garant d’une communication efficace et maîtrisée dans ces moments où chaque mot compte.

Les compétences mobilisées sont multiples :

  • Rapidité et précision : donner des informations fiables immédiatement, même partielles, pour éviter les rumeurs et rassurer.
     
  • Hiérarchisation du message : savoir distinguer ce qui doit être dit aux équipes, aux patients, aux familles ou à la direction, et à quel moment.
     
  • Posture d’apaisement : maintenir un ton calme et maîtrisé pour éviter d’ajouter de la confusion à une situation déjà tendue.
     
  • Transparence mesurée : communiquer de façon honnête, tout en protégeant la confidentialité médicale et en respectant les obligations légales.
     
  • Coordination interprofessionnelle : veiller à ce que tous les acteurs impliqués (médecins, infirmiers, cadres, direction) portent un message cohérent.

 

 

Le sens de la pédagogie et de la transmission

Un service hospitalier est aussi une école vivante. Le chef de service doit transmettre son savoir, son savoir-faire et son savoir-être.

 

Compétence en supervision clinique 

Le service hospitalier est un lieu d’apprentissage permanent où se forment les internes, étudiants en médecine et parfois même de jeunes praticiens débutants. Le chef de service joue un rôle central dans cet encadrement pratique : il n’est pas seulement un superviseur, mais un véritable guide.

Les dimensions essentielles de cette compétence sont :

  • Sécuriser l’apprentissage : s’assurer que les gestes techniques réalisés par les internes le sont dans des conditions de sécurité optimales, pour le patient comme pour l’apprenant.
     
  • Accompagner pas à pas : décomposer les actes médicaux complexes en étapes claires, et guider l’interne dans leur réalisation.
     
  • Favoriser l’autonomie progressive : ajuster le niveau de supervision en fonction de l’expérience et des compétences acquises, afin que l’étudiant gagne en confiance et en responsabilité.
     
  • Corriger avec bienveillance : apporter un retour précis sur les erreurs ou maladresses, sans décourager l’apprenant, mais en transformant chaque difficulté en opportunité de progression.
     
  • Inscrire le geste dans une réflexion clinique : ne pas se limiter à l’aspect technique, mais rappeler le raisonnement médical qui justifie l’acte (indications, contre-indications, alternatives possibles).

     

Encadrer la formation pratique exige du chef de service une double posture : celle d’un expert qui garantit la qualité des soins, et celle d’un pédagogue qui forme la génération future de médecins.

 

 

 

Capacité à organiser et animer des temps d’échange

Au-delà de la formation pratique, le chef de service doit instaurer une véritable culture du dialogue médical au sein de son service. La discussion clinique est un moment structurant qui permet aux équipes de confronter leurs points de vue, d’apprendre ensemble et d’harmoniser leurs pratiques.

Pour cela, plusieurs compétences sont essentielles :

  • Structurer les temps d’échanges : organiser régulièrement des staffs, réunions cliniques ou revues de morbi-mortalité, afin que chaque cas devienne un support d’apprentissage collectif.
     
  • Favoriser la prise de parole : créer un climat où internes, jeunes médecins et paramédicaux osent poser des questions, proposer des hypothèses ou exprimer un désaccord.
     
  • Encourager l’esprit critique : inciter les soignants à analyser leurs décisions, à confronter les pratiques du service aux recommandations scientifiques ou aux publications récentes.
     
  • Harmoniser les pratiques : utiliser ces discussions pour aligner l’ensemble de l’équipe sur des protocoles communs et éviter les variations non justifiées d’un praticien à l’autre.
     
  • Valoriser la réflexion interdisciplinaire : associer les différentes spécialités (médecins, infirmiers, psychologues, kinésithérapeutes…) afin d’élargir la vision et d’améliorer la prise en charge globale du patient.
     

Développer cette culture de la discussion permet de transformer le service en un espace d’apprentissage collectif et d’amélioration continue, où chaque décision médicale est renforcée par l’intelligence et l’expérience de l’ensemble de l’équipe.

 

 

Savoir-faire en valorisation scientifique : initier ou soutenir des projets de recherche, encadrer des thèses, intervenir dans l’enseignement supérieur

Le rôle du chef de service dépasse largement les murs du service hospitalier : il s’inscrit aussi dans une mission de recherche et d’enseignement, indispensable au progrès de la médecine et à la formation des générations futures.

Cela mobilise plusieurs compétences complémentaires :

  • Soutenir la recherche clinique : initier ou participer à des protocoles de recherche, sélectionner les patients éligibles, garantir le respect des règles éthiques et réglementaires. Le chef de service assure le lien entre la pratique quotidienne et l’innovation scientifique.
     
  • Créer un environnement propice à l’innovation : encourager ses équipes à s’impliquer dans des projets de recherche, à publier, à participer à des congrès ou à développer des collaborations avec d’autres services ou universités.
     
  • Transmettre le savoir académique : intervenir dans des facultés de médecine, encadrer des thèses, proposer des séminaires ou des cours spécialisés. Le chef de service joue ainsi un rôle de pédagogue auprès des étudiants, mais aussi de référent pour la communauté scientifique.
     
  • Articuler recherche et soins : intégrer les résultats des études cliniques dans la pratique du service, pour que les patients bénéficient des avancées les plus récentes, tout en maintenant une rigueur scientifique.
     
  • Valoriser le service à l’extérieur : par ses publications et son implication universitaire, il renforce la notoriété du service, ce qui attire à la fois des jeunes médecins en formation et des partenariats scientifiques.

 

 

 

Des compétences administratives et stratégiques

La médecine hospitalière ne se limite pas aux soins. Le chef de service doit aussi composer avec l’administration et la stratégie d’établissement.

 

Compétence en gestion médico-administrative

La mission de chef de service ne se limite pas au soin et à la pédagogie : elle comporte aussi une dimension administrative et financière incontournable. Sans une gestion efficace des ressources humaines et matérielles, un service hospitalier ne peut pas fonctionner correctement.

Les compétences nécessaires couvrent plusieurs volets :

  • Évaluation des besoins : analyser l’activité du service (nombre de patients accueillis, type de pathologies prises en charge, durée moyenne des séjours) afin d’identifier précisément ce qui manque : lits, matériel, effectifs médicaux ou paramédicaux.
     
  • Allocation des moyens : savoir répartir les ressources disponibles en tenant compte des priorités. Cela suppose de faire des choix parfois difficiles entre des besoins tous légitimes (par exemple, renforcer les consultations externes ou investir dans l’équipement du bloc opératoire).
     
  • Gestion budgétaire : préparer et défendre un budget auprès du chef de pôle et de la direction. Cela implique de chiffrer les dépenses, d’argumenter les demandes et de démontrer l’impact attendu sur la qualité et la sécurité des soins.
     
  • Suivi et contrôle : s’assurer que les moyens alloués sont utilisés à bon escient, vérifier que les dépenses correspondent aux objectifs fixés et ajuster si nécessaire.
     
  • Optimisation des ressources humaines : anticiper les recrutements, gérer les remplacements, éviter la surcharge de travail des équipes tout en maintenant la continuité des soins.

 

 

 

Capacité à collaborer avec la direction et les autres services pour intégrer les projets transversaux, certifications et démarches qualité

Le chef de service n’agit pas en vase clos : il s’inscrit dans la dynamique de l’établissement hospitalier et doit participer activement aux projets institutionnels portés par la direction ou par les instances médicales. Cette implication est indispensable pour assurer la cohérence entre les objectifs stratégiques de l’hôpital et le fonctionnement concret du service.

Les compétences nécessaires recouvrent plusieurs dimensions :

  • Alignement avec la stratégie de l’établissement : comprendre et intégrer les grandes orientations fixées par l’hôpital (qualité et sécurité des soins, développement durable, innovation numérique, attractivité des parcours patients).
     
  • Contribution aux démarches qualité et certification : veiller à ce que le service respecte les standards exigés par la HAS (Haute Autorité de Santé) et participer activement aux audits, évaluations et plans d’amélioration continue.
     
  • Collaboration interservices : travailler avec d’autres services ou pôles pour mettre en place des parcours de soins transversaux (par exemple : créer une filière de prise en charge conjointe entre urgences, imagerie et cardiologie).
     
  • Adoption de nouveaux outils ou pratiques : accompagner l’introduction de logiciels médicaux, de systèmes de traçabilité, de procédures numériques, en veillant à ce que son équipe s’approprie ces changements.
     
  • Représentation du service : être l’interlocuteur auprès des instances internes (Commission Médicale d’Établissement, direction générale, comité d’hygiène et sécurité) et défendre la réalité de terrain du service dans ces espaces de décision.

     

 

 

Aptitude à anticiper les évolutions médicales et organisationnelles, développer des partenariats et renforcer l’attractivité et la performance du service

Un chef de service n’a pas seulement à gérer le présent : il doit aussi préparer l’avenir de son service. Cela implique une capacité d’anticipation et une vision stratégique, afin que l’unité médicale reste performante, attractive et adaptée aux évolutions de la médecine et de la société.

Les dimensions essentielles de cette compétence sont :

  • Anticiper les évolutions médicales et technologiques : suivre l’émergence de nouvelles pratiques, de techniques innovantes, de dispositifs médicaux ou de recommandations scientifiques, afin d’adapter progressivement l’offre de soins du service.
     
  • Développer de nouveaux partenariats : collaborer avec des universités, des laboratoires, d’autres services hospitaliers ou même des structures de soins de ville, afin d’élargir les compétences disponibles et d’améliorer la continuité des parcours patients.
     
  • Renforcer l’attractivité du service : mettre en place des projets qui donnent envie aux jeunes médecins et soignants de venir s’y former et y travailler, mais aussi aux patients de le choisir pour la qualité et l’innovation de sa prise en charge.
     
  • Planifier les ressources futures : anticiper les besoins en lits, en personnels, en équipements, et préparer des arguments solides pour obtenir les financements nécessaires auprès de la direction ou de l’ARS (Agence Régionale de Santé).
     
  • Valoriser l’image du service : participer à des congrès, publier des résultats de recherche, communiquer sur les innovations mises en place, afin de positionner le service comme une référence dans sa spécialité.

 

 

 

 

Des qualités humaines et relationnelles indispensables

Enfin, au-delà de la technique, le rôle du chef de service repose sur des qualités profondément humaines.

 

Empathie et écoute

Le chef de service doit savoir se montrer humain, que ce soit face aux patients, aux familles ou à ses équipes. Son rôle ne se limite pas à la technique : il doit inspirer confiance, donner du soutien et incarner des valeurs fortes.

Ses qualités humaines se traduisent par :

  • L’empathie : écouter avec attention, comprendre les inquiétudes, répondre avec sensibilité.
     
  • La disponibilité : rester accessible malgré une charge de travail lourde, pour que chacun se sente entendu.
     
  • La résilience : garder son calme et sa lucidité même dans les situations les plus difficiles.
     
  • L’éthique : prendre des décisions justes, respectueuses de la dignité du patient et des valeurs du soin.
     

Ces qualités relationnelles sont essentielles pour maintenir la confiance, apaiser les tensions et donner une direction claire à l’équipe. Elles rappellent que derrière chaque décision médicale, il y a avant tout des personnes à accompagner.

 

 

Résilience et gestion du stress

Les responsabilités d’un chef de service sont considérables : une seule décision peut sauver une vie… ou au contraire mettre un patient en danger. Cette charge mentale exige une grande capacité à gérer le stress.

Le chef de service doit rester lucide, calme et posé même dans les situations les plus critiques. Cela implique :

  • savoir garder une vision d’ensemble quand l’urgence impose des choix rapides,
     
  • prendre des décisions fermes sans se laisser submerger par la pression émotionnelle,
     
  • soutenir son équipe en incarnant un repère stable, même lorsque la tension est maximale.
     

Cette maîtrise de soi ne signifie pas absence d’émotion, mais plutôt une capacité à transformer la pression en énergie constructive pour guider l’équipe et maintenir la sécurité des soins.

 

 

Éthique et exemplarité

En tant que leader, le chef de service incarne des valeurs qui dépassent la simple pratique médicale. Ses décisions doivent toujours s’inscrire dans le respect de l’éthique médicale : dignité du patient, bienveillance, transparence et justice.

Son comportement a aussi une dimension exemplaire : il donne le ton à toute son équipe. Une attitude respectueuse, intègre et responsable inspire la confiance et pousse chacun à s’aligner sur ces standards.

Par son exemplarité, le chef de service rappelle que la médecine n’est pas seulement une science, mais aussi un engagement humain et moral.

 

 

 

Se former pour développer ces compétences de chef de service

Devenir chef de service ne repose pas uniquement sur l’expérience clinique : les compétences managériales, relationnelles et stratégiques s’acquièrent et s’affinent aussi grâce à la formation continue.

Les formations adaptées permettent notamment de :

  • renforcer son leadership et sa capacité à fédérer une équipe,
     
  • améliorer sa communication en santé, en particulier dans les situations sensibles,
     
  • acquérir des outils de gestion de projet, de budget et de ressources humaines,
     
  • approfondir la démarche qualité et la gestion des risques dans le contexte hospitalier,
     
  • développer une meilleure gestion du stress et des situations de crise.

     

Chez Phosphoria, nous accompagnons les professionnels de santé dans l’acquisition de ces compétences à travers des formations continues conçues pour répondre aux réalités du terrain. Ces parcours permettent aux futurs ou actuels chefs de service de consolider leur expertise et de gagner en sérénité dans leurs fonctions.

 

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