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Comment devenir chef de service hospitalier ?

Management

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24 septembre 2025


On ne devient pas chef de service hospitalier du jour au lendemain. Cette fonction, l’une des plus stratégiques dans l’hôpital, est le fruit d’un long parcours médical et d’un engagement constant. Pour y accéder, il faut d’abord avoir construit une carrière médicale solide, reconnu par ses pairs comme un clinicien fiable et expérimenté. Mais cela ne suffit pas.

Être chef de service, c’est aussi savoir organiser, fédérer et représenter : diriger une équipe, gérer des situations complexes, transmettre aux générations futures et porter la voix de son service auprès des instances hospitalières. Autant de compétences qui ne s’acquièrent pas toujours au cours du cursus médical.

La formation continue est donc un levier essentiel. Chez Phosphoria, organisme de formation médicale, nous proposons des formations continues pour les chefs de service, spécialement conçues pour accompagner les médecins dans cette étape décisive de leur carrière. Management, communication, leadership, organisation : autant de dimensions indispensables pour exercer cette fonction avec assurance et efficacité.

 

 

Avoir une carrière médicale complète et reconnue

La première étape pour devenir chef de service est d’avoir construit une solide carrière médicale, basée à la fois sur la formation initiale et sur l’expérience clinique. Sans ce socle, il est impossible d’accéder à cette fonction stratégique.

 

Obtenir son diplôme de docteur en médecine et une spécialisation

Le point de départ, c’est bien sûr le diplôme de docteur en médecine, obtenu après un long cursus universitaire. À cela s’ajoute une spécialisation choisie lors de l’internat (pédiatrie, cardiologie, chirurgie, oncologie, anesthésie-réanimation, etc.). Cette spécialité détermine le champ d’expertise dans lequel le futur chef de service exercera.

Durant cette période, il est déjà conseillé de s’impliquer dans la vie hospitalière : assister à des staffs, participer à des publications, commencer à se familiariser avec la gestion d’équipe, même à petite échelle. Plus tôt un médecin se montre investi, plus il gagne en crédibilité pour la suite de sa carrière.

 

Accumuler plusieurs années d’expérience clinique comme praticien hospitalier

Une fois diplômé, le médecin doit passer par plusieurs années d’expérience clinique en milieu hospitalier. C’est cette pratique quotidienne qui lui permet :

  • de gérer des situations médicales variées, parfois complexes,
     
  • de devenir un référent reconnu par ses collègues,
     
  • de se forger une légitimité indispensable pour prétendre à la fonction de chef de service
     

Un futur chef de service doit démontrer qu’il maîtrise sa spécialité, qu’il est capable de prendre des décisions médicales lourdes et qu’il sait travailler en équipe. Ce sont souvent les médecins qui ont su inspirer la confiance de leurs pairs et se montrer moteurs dans leur service qui sont identifiés comme de potentiels futurs chefs de service.

Concrètement, avant de diriger un service, il faut avoir fait ses preuves comme praticien expérimenté et reconnu. La fonction de chef de service n’est pas une promotion automatique, mais l’aboutissement d’un parcours médical complet et crédible.

 

 

Qui nomme le chef de service hospitalier ?

Le chef de service n’est pas élu par ses collègues ni choisi par lui-même : sa nomination est une décision institutionnelle, validée par plusieurs instances.

  • Au niveau de l’hôpital : la candidature est examinée par la direction et la Commission Médicale d’Établissement (CME), qui donnent un avis.
     
  • Au niveau régional : le dossier est ensuite transmis à l’Agence Régionale de Santé (ARS), qui officialise la nomination par arrêté.
     
  • Durée du mandat : dans la plupart des établissements, la fonction est confiée pour une durée de 4 ans, renouvelable après évaluation et présentation d’un nouveau projet de service.
     

En clair, devenir chef de service, c’est à la fois une reconnaissance médicale et managériale par ses pairs et une nomination officielle validée par l’administration hospitalière et l’ARS.

 

 

Se préparer au management et à l’organisation d’un service

Être chef de service, ce n’est pas seulement exceller en médecine : c’est aussi savoir diriger une équipe et organiser le fonctionnement d’une unité hospitalière. Ces compétences de chef de service ne s’improvisent pas, elles se construisent progressivement tout au long de la carrière.

 

Prendre des responsabilités progressivement dans son service

Avant d’accéder officiellement à la fonction, il est essentiel de s’impliquer dans la gestion quotidienne du service. Cela peut passer par :

  • la coordination des plannings de garde et d’astreinte,
     
  • la participation à la mise en place de protocoles médicaux ou organisationnels,
     
  • la gestion de projets transversaux (par exemple : améliorer la prise en charge d’un type de pathologie, mettre en place un nouveau logiciel ou renforcer la qualité des soins).
     

Ces premières responsabilités permettent de se familiariser avec la gestion d’équipe et de montrer ses capacités à organiser et anticiper.

 

Se former aux compétences managériales et organisationnelles

Beaucoup de médecins découvrent que le rôle de chef de service exige des compétences très éloignées du strict domaine médical :

  • savoir manager une équipe pluridisciplinaire (médecins, internes, infirmiers, aides-soignants, secrétaires médicales),
     
  • apprendre à prendre des décisions rapides et à arbitrer des désaccords,
     
  • maîtriser les bases de la gestion budgétaire et des ressources,
     
  • développer des compétences en communication et en gestion des conflits.
     

Ces savoir-faire peuvent être acquis sur le terrain, mais ils peuvent aussi être renforcés grâce à des formations continues pour les chefs de service, qui donnent des outils concrets de leadership et d’organisation.

 

 

S’impliquer dans l’enseignement et la recherche

Le rôle de chef de service ne se limite pas au soin et à l’organisation. Il comporte aussi une forte dimension académique et scientifique. Pour être crédible et reconnu, un futur chef de service doit montrer qu’il s’investit dans la transmission du savoir et dans le progrès médical.

 

Encadrer et former les internes et étudiants

Un service hospitalier est un lieu d’apprentissage permanent. Un futur chef de service doit donc :

  • encadrer les internes lors de leurs premiers gestes médicaux,
     
  • corriger et expliquer les prescriptions,
     
  • animer des staffs cliniques pour discuter des cas et analyser les choix thérapeutiques,
     
  • être disponible pour répondre aux questions et accompagner la progression des plus jeunes.
     

Cette implication pédagogique est une compétence clé : un chef de service est aussi un formateur, capable de transmettre non seulement son savoir technique, mais aussi ses valeurs et sa rigueur professionnelle.

 

Contribuer à la recherche clinique et scientifique

L’autre pilier, c’est la recherche médicale. Un médecin qui aspire à devenir chef de service doit montrer qu’il s’implique dans :

  • des protocoles de recherche clinique (essais thérapeutiques, études multicentriques),
     
  • des publications scientifiques dans des revues spécialisées,
     
  • la participation à des congrès nationaux ou internationaux.
     

La recherche permet de rester à jour, d’innover et d’améliorer la qualité des soins. Elle renforce aussi la notoriété du service et la crédibilité du médecin en tant que leader scientifique.

 

 

 

Obtenir la reconnaissance de ses pairs et de l’institution

Devenir chef de service, ce n’est pas une décision individuelle : c’est une fonction de confiance, accordée par l’hôpital et validée par l’ARS. Pour être choisi, un médecin doit donc gagner la reconnaissance à la fois de ses collègues et des instances hospitalières.

 

Être identifié comme un référent médical

La première étape est d’être perçu comme un médecin expert et fiable dans sa spécialité. Cela passe par :

  • la qualité de la prise en charge des patients,
     
  • la capacité à prendre des décisions justes et sécurisées,
     
  • une posture d’exemplarité dans le travail quotidien,
     
  • la faculté à fédérer et à inspirer confiance au sein de l’équipe.
     

Un futur chef de service n’est pas seulement un bon praticien : c’est un leader naturel que ses pairs suivent et respectent.

 

S’impliquer dans les instances hospitalières

Un médecin qui aspire à cette fonction doit également montrer son engagement au-delà de son service. Cela implique de :

  • participer aux instances médicales (CME – Commission Médicale d’Établissement, comités qualité, groupes de travail institutionnels),
     
  • contribuer aux projets transversaux de l’établissement (dossiers médicaux partagés, certification HAS, organisation des parcours de soins),
     
  • représenter son service et porter la voix de ses collègues dans les décisions collectives.
     

Cette implication prouve que le médecin a une vision globale de l’hôpital et qu’il est capable de défendre à la fois les intérêts de son service et les projets institutionnels.

Concrètement, pour devenir chef de service, il faut avoir construit une légitimité professionnelle reconnue par ses pairs et démontré son engagement institutionnel. C’est ce double regard – expertise médicale et vision collective – qui ouvre la voie à la nomination.

 

 

 

Passer par la nomination officielle

Même avec une expertise solide, des compétences managériales et la reconnaissance de ses pairs, on ne devient pas chef de service par simple promotion interne. L’accès à cette fonction repose sur une procédure officielle et réglementée, pilotée par l’administration hospitalière et l’Agence Régionale de Santé (ARS).

 

Constituer un dossier solide

Pour postuler, le médecin doit présenter un dossier de candidature détaillé comprenant :

  • son parcours médical (diplômes, spécialité, expérience hospitalière),
     
  • ses publications scientifiques et travaux de recherche,
     
  • ses activités d’enseignement et de formation,
     
  • ses réalisations organisationnelles ou managériales dans le service,
     
  • un projet de service précisant ses objectifs pour l’avenir (qualité des soins, innovations, organisation, attractivité du service).
     

Ce dossier est une étape clé : il doit convaincre à la fois par le sérieux du parcours et par la vision stratégique proposée.

 

La procédure de nomination

Une fois le dossier déposé :

  1. Le directeur de l’hôpital et la Commission Médicale d’Établissement (CME) émettent un avis sur la candidature.
     
  2. Le dossier est transmis à l’ARS, qui valide et officialise la nomination par arrêté.
     
  3. La nomination confère au médecin la responsabilité médicale, scientifique et organisationnelle du service.

     

La durée et le renouvellement

Selon les établissements, la fonction de chef de service est exercée pour une durée déterminée (souvent 4 ans), renouvelable après évaluation du travail réalisé et validation d’un nouveau projet de service. En clair, devenir chef de service est le résultat d’une candidature formalisée et validée par plusieurs instances. Au-delà de l’expérience et des compétences, c’est la capacité à présenter un projet clair et à convaincre qui fait la différence lors de la nomination.

 

 

 

Se former en continu pour renforcer ses compétences

La fonction de chef de service hospitalier ne s’improvise pas. Même avec une carrière médicale brillante et une solide expérience clinique, il est indispensable de continuer à développer ses compétences transversales. C’est là que la formation continue joue un rôle majeur.

 

Pourquoi la formation continue est indispensable

Devenir chef de service implique de sortir du seul champ médical pour embrasser d’autres responsabilités :

  • manager et fédérer une équipe pluridisciplinaire,
     
  • communiquer avec justesse dans des situations parfois très sensibles,
     
  • gérer un budget, des ressources humaines et des projets organisationnels,
     
  • anticiper les évolutions de la spécialité et de l’hôpital,
     
  • soutenir ses équipes face au stress, aux conflits ou aux situations de crise.
     

Ces compétences ne sont pas toujours enseignées durant le cursus médical, mais elles peuvent s’acquérir ou s’affiner grâce à des parcours spécifiques.

 

Les formations continues pour les chefs de service

Il existe aujourd’hui des formations continues pour les chefs de service et futurs responsables hospitaliers, pensées pour répondre aux réalités du terrain. Elles permettent de :

  • renforcer son leadership et sa posture de manager,
     
  • améliorer ses techniques de communication en santé,
     
  • acquérir des outils pratiques de gestion de projet et d’organisation hospitalière,
     
  • approfondir la démarche qualité et la gestion des risques,
     
  • développer une meilleure gestion du stress et des situations de crise.

     

L’accompagnement avec Phosphoria

Chez Phosphoria, organisme de formation continue spécialisé dans la santé, nous proposons des parcours conçus pour aider les chefs de service et futurs responsables à consolider leurs compétences. L’objectif : permettre aux médecins de prendre leurs fonctions avec plus de sérénité, d’efficacité et de confiance, dans l’intérêt des patients comme des équipes.

 

 

 

 

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